Vers une diminution de la teneur en sel dans le pain
Les acteurs de la filière boulangerie s'y sont engagé, à l'horizon 2025.
C’est à l’occasion du salon de l’agriculture, qui a fermé ses portes hier, qu’un accord collectif volontaire a été signé. À la clé, l’objectif de al réduction de 10% la teneur en sel dans le pain d’ici quatre ans.
Plus précisément, il a été paraphé par Bruno Ferreira, qui est Directeur général de l’alimentation d’un côté, et Grégory Emery, Directeur général adjoint de la Santé de l’autre. Il est signé avec l’ensemble des acteurs de la filière de la boulangerie dans le cadre du Programme national de l’alimentation et de la nutrition 2019-2023 (PNAN).
Trois seuils de réduction
Le ministère de l’Agriculture, dans son communiqué, détaille les trois stades de seuils maximaux de sel qui devra être présente dans l’ensemble des catégories de pain :
- juillet 2022 :
- 1,5 gramme de sel/100g pour les pains courants comme la baguette ;
- octobre 2023 :
- 1,4 g de sel/100g pour les pains courants ;
- 1,3 g de sel/100g pour les pains complets ou céréales ;
- 1,2 g de sel/100g pour les pains de mie.
- octobre 2025 :
- 1,1g de sel/100g pour les pains de mie.
Un engagement auprès de l’OMS
Dans le détail encore, les meuniers, les boulangers artisanaux (CNBPF) et industriels (FEB) ont signé et la fédération du Commerce et de la distribution, et certaines grandes enseignes comme Intermarché et Leclerc se sont elles aussi associée.
Il faut rappeler que la France s’est engagée auprès de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à « réduire de 30 % la consommation de sel d’ici 2025 ». Il s’agit de « faire baisser la tension artérielle et le risque de maladie cardiovasculaire ». Dans ses derniers rapports, l’OMS éreinte les conséquences néfastes des mutations du système alimentaire sur la santé, avec un accès de plus en plus aisé aux aliments et boissons ultra-transformés.