Sclérose en plaques : Le vaccin l’hépatite B épinglé par la justice européenne
Même si aucune étude scientifique ne fait directement le lien entre le vaccin contre l’hépatite B et la déclaration d’une sclérose en plaques (SEP), la justice européenne met en cause le vaccin.
Rappelons tout d’abord que cette maladie auto-immune affecte le système nerveux et touche en France près de 100 000 personnes. La sclérose en plaques se déclare majoritairement entre 20 et 35 ans et touche trois fois plus les femmes que les hommes.
Cette maladie évolue en général ensuite assez lentement et se traduit par des fourmillements, une certaine faiblesse musculaire, des troubles de l’équilibre et peut aller jusqu’à une paralysie de certains membres.
La Cour de Justice de l’Union européenne s’est prononcée, le 21 juin
"Moi c'est la #Scléroseenplaques qui m'a fait réaliser que la vie vaut la peine d'être savourée, un jour à la fois" https://t.co/Jf0xlpKoBs
— Fondation ARSEP (@FondationARSEP) June 23, 2017
Le 21 juin, la Cour de Justice de l’Union européenne s’est prononcée en faveur d’un lien de cause à effet entre la vaccination contre l’hépatite B et la survenue de la sclérose en plaques (SEP). Un annonce ne reposant pas sur des faits scientifiques mais sur “des indices graves, précis et concordants”.
Notez que la décision de la Cour de Justice de l’Union européenne ne fait pas jurisprudence. Les patients devront monter eux-mêmes leur dossier et fournir les arguments suffisamment solides pour que le juge les considère comme “graves, précis et concordants”.
Tous les ans, près de 5 000 nouveaux cas sont diagnostiqués.
Appel à soutenir la recherche #scleroseenplaques sur écran géant à la défense ce week-end. pic.twitter.com/GaUfJxjlT6
— Fondation ARSEP (@FondationARSEP) June 23, 2017