L’activité physique bénéfique contre les méfaits de l’alcool ?
Selon les travaux de scientifiques, l'activité physique pourrait aider à diminuer les risques de décès liés à la consommation d'alcool.
Se dépenser un peu pour évacuer l’alcool ? Si vous vous sentez coupable après avoir un peu forcé sur la bouteille, il s’avère que faire au moins 150 minutes de sport modéré ou intense par semaine pourrait présenter des effets bénéfiques face aux risques de mortalités engendrés par l’alcool, selon une équipe de scientifiques internationaux.
Les bienfaits du sport sur la santé
Les chercheurs ont publié les résultats d’une étude sur le lien entre alcool et sport dans la revue de santé British Journal of Sports Medicine. Ils se sont intéressés à huit groupes de citoyens anglais hommes et femmes de plus de 40 ans, pour un total de 36.370 cas analysés. Les scientifiques ont dans un premier temps constaté le lien effectif entre la quantité d’alcool consommé et la hausse de mortalité.
Ils ont remarqué que le risque de développer un cancer augmentait proportionnellement avec la consommation d’alcool, même lorsque la consommation hebdomadaire ne dépassait pas le maximum recommandé britannique de 14 unités d’alcool par semaine. Une unité correspondant à 8g d’alcool, soit une demi pinte de bière ou un demi verre de vin. En impliquant l’activité sportive dans leurs recherche, les scientifiques ont constaté qu’elle aidait à diminuer les risques de mortalités liés à l’alcool, voir les annulait, à condition d’en faire plus de 150 minutes par semaine.
Ne pas tomber dans les excès pour autant
Cependant les chercheurs modèrent leur propos en signalant qu’il s’agit uniquement d’une étude observationnelle et qu’il est difficile d’en tirer des conclusions. D’autant plus que les résultats ne prennent pas en compte les différents modes de consommation ou le fait que les gens déjà malades soient moins actifs.
L’étude encourage donc les personnes qui boivent à pratiquer une activité physique pour leur santé, mais précise bien que faire du sport n’engendre pas un “permis de boire” pour autant et ne doit pas servir à justifier une consommation excessive.