Découverte scientifique : un virus courant pourrait causer une forme d’Alzheimer
Des chercheurs ont fait une découverte surprenante : un virus courant pourrait être à l'origine d'une forme d'Alzheimer. Cette avancée majeure pourrait ouvrir de nouvelles voies dans la compréhension et le traitement de cette maladie dévastatrice.
Tl;dr
- Un lien entre une infection intestinale chronique causée par le virus courant de la cytomegalovirus (CMV) et le développement de la maladie d’Alzheimer a été découvert.
- Le virus CMV a la capacité d’activer le système immunitaire et de contribuer au développement de la maladie d’Alzheimer.
- Les médicaments antiviraux pourraient empêcher certaines personnes de développer la maladie d’Alzheimer.
Une infection intestinale chronique liée à la maladie d’Alzheimer
Une équipe de chercheurs a récemment mis en évidence un lien entre une infection intestinale chronique provoquée par le virus courant de la cytomegalovirus (CMV) et le développement de la maladie d’Alzheimer chez certaines personnes. Le CMV, un type de herpesvirus, est généralement contracté pendant l’enfance et reste dans l’organisme à l’état dormant.
Le rôle du virus CMV dans le développement de la maladie
Ce que révèle cette étude, c’est que chez une certaine catégorie de personnes, le virus CMV pourrait rester actif suffisamment longtemps pour emprunter la voie intestin-cerveau, également connue sous le nom de nerf vague. Une fois arrivé dans le cerveau, le virus actif a le potentiel d’aggraver le système immunitaire et de contribuer au développement de la maladie d’Alzheimer.
Possibilité de prévention de la maladie d’Alzheimer
C’est une possibilité préoccupante, mais cela signifie également que des médicaments antiviraux pourraient être en mesure de prévenir le développement de la maladie d’Alzheimer chez certaines personnes. Notamment si les chercheurs parviennent à mettre au point des tests sanguins permettant de détecter rapidement une infection active par le CMV dans l’intestin.
Une nouvelle sous-catégorie d’Alzheimer
Selon Ben Readhead, scientifique biomédical et auteur principal de l’étude, « nous pensons avoir découvert une sous-catégorie biologiquement unique de la maladie d’Alzheimer qui pourrait toucher entre 25% et 45% des personnes atteintes de cette maladie ». Cette nouvelle sous-catégorie présente une signature biologique distincte de virus, d’anticorps et de cellules immunitaires dans le cerveau.
On en pense quoi ?
La découverte de ce lien entre une infection intestinale chronique et le développement de la maladie d’Alzheimer pourrait ouvrir de nouvelles pistes de recherche pour la prévention et le traitement de cette maladie. Il est crucial de continuer à financer et à soutenir des recherches de ce type qui peuvent avoir un impact significatif sur la façon dont nous comprenons et traitons les maladies neurodégénératives.