Les conséquences d'un sommeil perturbé sur les activités sociales, physiques peuvent être très néfastes.
Qu’est-ce que l‘insomnie ? Si le terme nous est des plus familiers, rappelons tout de même ses contours. Il s’agit de la sensation d’avoir eu un sommeil perturbé à cause :
- de problèmes pour parvenir à s’endormir,
- d’un ou plusieurs éveils pendant la nuit,
- d’un réveil trop précoce au matin.
Résultat ? L’impression d’un sommeil qui n’a pas permis une bonne récupération, et des répercussions dans la journée : fatigue, somnolence, concentration et capacités de mémorisation diminuées…
Elle peut être ponctuelle mais on qualifie l’insomnie de chronique quand les troubles se manifestent plus de 3 fois par semaine depuis au moins 3 mois. En 2017, 17% des femmes souffraient d’insomnie chronique contre 9% des hommes.
Facteurs favorisant l’insomnie de l’adulte
Anxiété et dépression constituent la majeure part des cas d’insomnie. Si elle est en lien avec des événements de la vie, qu’ils soient positifs ou négatifs, les troubles sont normalement passagers.
Le mode de vie
Tabac, alcool, rythme de vie sans régularité, repas trop copieux ou consommation trop importante d’excitants comme le thé ou le café…. Ont un impact sur le sommeil.
Tout comme un environnement bruyant, la lumière ou des appareils électriques/électroniques même en état de veille.
Un lien avec une maladie
Hyperthyroïdie, reflux gastro-œsophagien, asthme nocturne, ou syndrome des jambes sans repos par exemple peuvent aussi avoir une incidence.
Traitement de l’insomnie
L’hygiène de vie à revoir
Avant tout traitement impliquant l’intervention de médicaments ou d’une tierce personne, il convient de renouer avec le signal qui déclenche le sommeil, privilégier les habitudes qui permettent l’endormissement et un bon sommeil, et apprendre à mieux vivre les épisodes d’insomnie.
Médicaments
Quand les troubles sont passagers, un sédatif léger peut être proposé par le pharmacien.
En ce qui concerne l’insomnie de courte durée, le médecin intervient pour prescrire un hypnotique. Sa posologie est de courte durée, généralement moins de 4 semaines pour éviter toute dépendance. Leurs effets secondaires peuvent être forts (somnolence diurne, vigilance réduite, mémoire altérée, conduite d’un véhicule déconseillée…).
Psychothérapie
Si plusieurs techniques existent, la thérapie comportementale et cognitive peut constituer une bonne solution.
En effet, elle mêle une optique de meilleure gestion de l’hygiène de vie, l’organisation du temps de sommeil, et éventuellement techniques de relaxation.