Le test salivaire pour l’endométriose : un espoir prometteur selon la Haute Autorité de Santé
L'endométriose, maladie chronique touchant une femme sur dix et pouvant causer des problèmes de fertilité, pourrait être diagnostiquée grâce à un test salivaire. Selon la Haute Autorité de la Santé, ce test présente des résultats encourageants. Quelles pourraient être les prochaines étapes pour sa mise en marché ?
Tl;dr
- Une femme sur dix est atteinte d’endométriose, une maladie qui peut provoquer l’infertilité.
- La Haute Autorité de la Santé annonce des résultats prometteurs pour un test salivaire de diagnostic.
- Le test salivaire, “Endotest”, est développé par Ziwig, une biotech française.
- Le test n’est pas encore généralisé en France et requiert des études supplémentaires.
Le test salivaire : un espoir pour les femmes atteintes d’endométriose
L’endométriose, une maladie chronique qui touche une femme sur dix, est souvent associée à des douleurs aiguës et à des difficultés à concevoir. Aujourd’hui, un test salivaire innovant pourrait révolutionner le diagnostic de cette maladie.
Un diagnostic prometteur
La Haute Autorité de la Santé (HAS) a récemment annoncé que l'”Endotest”, un test salivaire développé par la société française Ziwig, présente des « résultats prometteurs ». Cette percée pourrait marquer un tournant dans le diagnostic de l’endométriose, souvent retardé en raison de la complexité de ses symptômes.
Actuellement, le diagnostic le plus courant de l’endométriose est la cœlioscopie, une procédure chirurgicale invasive. Avec ce nouveau test, le diagnostic pourrait être aussi simple qu’un échantillon de salive.
L’Endotest : une révolution en marche
L’Endotest permet de détecter l’endométriose grâce à un échantillon salivaire chez les personnes menstruées de 18 à 43 ans. Il repère les biomarqueurs de la maladie grâce au séquençage et à l’intelligence artificielle, offrant un résultat en quelques jours avec une fiabilité de 95%.
Pourtant, malgré son efficacité démontrée, l’Endotest n’est pas encore généralisé en France et nécessite des études complémentaires. Si la HAS recommande son utilisation, il pourrait être accessible gratuitement aux femmes de plus de 18 ans chez qui l’endométriose est fortement suspectée.
L’avis de la rédaction
Cette avancée est une lueur d’espoir pour les femmes atteintes d’endométriose. Un diagnostic rapide et non invasif pourrait non seulement améliorer leur qualité de vie, mais aussi contribuer à sensibiliser le public à cette maladie souvent méconnue. Nous suivrons attentivement les progrès de l’Endotest.