Limiter les aliments ultra-transformés accélère la perte de poids, selon une nouvelle étude

Image d'illustration. regime cuisine sainADN
Une récente étude révèle que réduire la consommation d’aliments ultra-transformés permettrait de perdre du poids plus rapidement. Les chercheurs mettent en avant l’impact notable de ces produits sur la gestion du poids et encouragent à privilégier une alimentation plus naturelle.
Tl;dr
- Aliments ultra-transformés nuisent même à calories égales.
- Moins de fringales avec aliments peu transformés.
- Quelques échanges simples améliorent santé et poids.
Ultra-transformés : un impact au-delà des calories
Depuis des années, l’idée que « toutes les calories se valent » s’est installée dans nos esprits. Pourtant, une récente étude publiée dans la revue Nature Medicine vient bousculer cette certitude. Menée par une équipe de chercheurs de l’University College London, elle montre que consommer le même nombre de calories, mais issues d’aliments ultra-transformés, n’a pas du tout le même effet sur la santé qu’un régime composé d’aliments bruts ou peu transformés.
Des expériences révélatrices en milieu contrôlé
Pour mieux cerner les effets réels de l’alimentation sur le corps, les chercheurs ont recruté des adultes et les ont suivis dans un environnement strictement contrôlé pendant plusieurs semaines. Deux groupes ont été formés : l’un mangeait principalement des produits industriels très transformés — snacks emballés, céréales sucrées, plats préparés ou sodas — tandis que l’autre privilégiait des aliments naturels et peu modifiés. Malgré un apport identique en calories, protéines, glucides et lipides (conformément aux recommandations officielles du Eatwell Guide britannique), la différence de résultats est frappante.
Les participants ayant suivi une alimentation à base d’aliments peu transformés ont non seulement perdu plus de poids et de masse grasse, mais également connu une diminution sensible des envies incontrôlables liées à la nourriture. Inversement, ceux exposés aux ultra-transformés rapportaient davantage de fringales et éprouvaient plus de difficulté à tenir leurs objectifs. À noter toutefois : le taux de LDL-C (le « mauvais cholestérol ») était légèrement plus bas chez ces derniers.
Changer quelques habitudes sans viser la perfection
Bien sûr, éliminer tous les aliments transformés relève parfois du casse-tête, entre horaires chargés et offre limitée dans certains commerces. Mais il suffit souvent d’effectuer quelques remplacements simples pour observer un bénéfice tangible sur sa silhouette et son bien-être général. Quelques exemples à adopter sans bouleverser son quotidien :
- Remplacer une barre sucrée par une poignée de noix ou un fruit frais
- Privilégier le riz complet ou le quinoa plutôt que les nouilles instantanées
- Cuisiner maison avec quelques ingrédients bruts au lieu de recourir systématiquement aux plats préparés
Miser sur la qualité avant tout
Ce que pointe cette étude – et d’autres avant elle – c’est l’importance capitale de la qualité alimentaire. Comme le résume un spécialiste interrogé : « Il vaut mieux changer ce qu’on met dans son assiette que se focaliser sur chaque calorie. » Un message rassurant pour celles et ceux qui peinent à maigrir malgré leurs efforts : peut-être est-ce moins une question de quantité qu’une question… d’origine.
