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Nos immunités toujours sous l’influence de la peste noire

Actualités > Génétique
Par Jerome,  publié le 21 octobre 2022 à 10h06, modifié le 21 octobre 2022 à 10h07.
Image d'illustration. Un scientifique.

Image d'illustration. Un scientifique. Pixabay

Sept siècles plus tard, les porteurs de certains gènes ont transmis ces derniers à leurs descendants, les rendant plus sensibles à certaines maladies.

Cette semaine, la revue Nature a publié les résultats d’une étude à laquelle ses auteurs concluent que les porteurs de gènes spécifiques ont davantage survécu à la peste noire.

Ils ont ensuite transmis ces gènes à leurs descendants, mais en les rendant plus sensibles à certaines maladies auto-immunes.

Peste et immunité : la base de l’étude

Les auteurs de l’étude souhaitaient comprendre les conditions génétiques qui ont aidé la peste noire à perdurer, jusqu’à tuer 200 millions de personnes et réduire la population européenne de moitié. Les chercheurs ont ainsi analysé l’ADN de plus de 200 personnes à Londres et au Danemark, un peu avant, durant et un peu après la pandémie

Ce scientifiques, issus d’universités canadienne, américaine et de l’Institut Pasteur, ont décelé dans le matériel génétique des dents analysées des mutations ayant possiblement permis à certains individus de survivre à l’infection.

Quatre gènes identifiés

Ainsi, ce sont quatre gènes spécifiques qui ont pu être reliés à la survie à cette maladie, en produisant une protéine pour s’en défendre.

Les auteurs concluent que le taux important de mortalité élevé consécutif de cette maladie suggère que les variants génétiques protégeant contre l’infection “ont pu faire l’objet d’une forte sélection pendant cette période”.

En effet, les épidémies de peste s’étant succédé dans les 4 siècles suivant la deuxième pandémie européenne ont souvent résulté de taux de mortalité réduits.

Une conséquence moins positive

Les survivants auraient transmis à leur descendance la version du gène plus efficace pour contrer la maladie. À ce jour, ces mutations restent plus fréquentes dans la population humaine qu’elles ne l’étaient avant l’épidémie, ont pu observer les chercheurs.

Toutefois, il y aurait un effet négatif car ces mutations seraient aussi associées à un risque plus important de développer une maladie auto-immune, comme par exemple la maladie de Crohn ou la polyarthrite rhumatoïde.

Le Récap
  • Peste et immunité : la base de l’étude
  • Quatre gènes identifiés
  • Une conséquence moins positive
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