Pour la journée mondiale du sommeil, réfléchissons aux habitudes de sommeil de nos ancêtres. Contrairement à nous, ils divisaient leur nuit en deux phases. Curieux de savoir comment cela fonctionnait ?
Tl;dr
- Nos ancêtres dormaient en deux phases, organisées par la lumière naturelle.
- Le sommeil monophasique est une pratique récente, apparue au 19ᵉ siècle.
- Les insomnies pourraient être des vestiges de nos habitudes de sommeil biphasique.
- L’arrivée de l’éclairage artificiel a bouleversé notre cycle de sommeil.
Le sommeil de nos ancêtres : une organisation différente
Le vendredi 15 mars avait lieu la Journée mondiale du sommeil, prenons le temps de revenir sur les pratiques de sommeil de nos ancêtres. Selon le Dr Milhau, ces habitudes semblent bien éloignées de nos coutumes actuelles. Le sommeil monophasique, en une seule période, est une pratique relativement récente, apparue seulement au 19ᵉ siècle.
Une nuit en deux temps
« Autrefois, on dormait en deux temps », explique le Dr Milhau. Nos ancêtres avaient l’habitude de s’endormir avec le coucher du soleil, de se réveiller vers 23 heures pour vaquer à diverses tâches, avant de se rendormir plus tard. Pendant ces périodes d’éveil nocturnes, ils accomplissaient leurs tâches domestiques, priaient, méditaient, s’occupaient de leurs animaux. Ils se réveillaient finalement avec le lever du soleil.
Insomnies : un héritage de nos ancêtres ?
Pour certains scientifiques, nos insomnies pourraient être les traces de ces anciennes habitudes. Le stress et la pression de notre vie moderne, l’obsession de dormir en une seule phase pourraient être la cause de nos troubles du sommeil. Auparavant, ce réveil nocturne était naturel et sans stress, permettant un retour au sommeil plus aisé.
Le rôle de la lumière dans nos cycles de sommeil
Nos cycles de sommeil sont naturellement régulés par la lumière. Le Dr Milhau préconise donc de ne pas allumer les lumières ou les écrans en pleine nuit, car cela perturbe notre horloge biologique. L’arrivée des lampes à gaz et des lampadaires a bouleversé ce cycle naturel, nous faisant nous coucher de plus en plus tard. « Notre sommeil est encore en évolution, mais dans la mauvaise direction, on a perdu 1 h 30 de sommeil en 50 ans », conclut-elle.
L’avis de la rédaction
Pour la rédaction, il est fascinant de constater à quel point nos habitudes de sommeil ont évolué, et pas nécessairement pour le meilleur. Cela soulève des questions intéressantes sur l’impact de nos modes de vie modernes sur notre bien-être. Peut-être devrions-nous réapprendre à écouter les signaux de notre corps plutôt que les contraintes de nos agendas.