Réformes potentielles du congé pour enfant malade : ce qu’il faut savoir
Tl;dr
- La proposition de loi Valletoux vise à faciliter le congé pour enfant malade.
- Les parents pourraient justifier leur absence avec une simple attestation sur l’honneur.
- La mesure vise à réduire les certificats médicaux inutiles et désengorger les cabinets médicaux.
- Le patronat craint une dérive et la multiplication de fausses attestations sur l’honneur.
Le congé pour enfant malade : une facilitation en perspective
La proposition de loi Valletoux, discutée avec peu d’enthousiasme au Sénat le 25 octobre dernier, propose une mesure qui pourrait changer la donne pour les parents d’enfants malades. Cette loi, si elle est adoptée, pourrait faciliter l’accès au « congé enfant malade ».
Une avancée pour les parents
Actuellement, pour bénéficier de ce congé, les parents doivent fournir un certificat médical prouvant l’état de santé de l’enfant. La proposition de loi Valletoux suggère que « les parents pourraient justifier de leur absence au travail pour raison d’enfant malade en présentant une simple attestation sur l’honneur ».
Les médecins favorables à cette mesure
Cette mesure est perçue comme une avancée par les professionnels de santé car elle permettrait de réduire le nombre de certificats médicaux inutiles, allégeant ainsi la charge de travail des médecins et désengorgeant les cabinets médicaux. Le président de la section des généralistes de la CSMF, Luc Duquesnel, soutient cet amendement.
Le patronat face à une possible dérive
Cependant, cette mesure suscite des inquiétudes du côté du patronat. Ce dernier craint « une dérive et la multiplication de fausses attestations sur l’honneur » qui permettraient de prendre un jour de congé supplémentaire. Pour équilibrer les perspectives, la ministre déléguée Agnès Firmin le Bodo a suggéré de collaborer avec le Medef sur ces mesures.
L’avis de la rédaction
Si cette proposition de loi est adoptée, elle pourrait être une véritable avancée pour les parents d’enfants malades et pour les médecins. Toutefois, il est essentiel de mettre en place des mécanismes de contrôle pour prévenir d’éventuels abus et rassurer le patronat.
