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Régimes alimentaires : que révèle la recherche sur leur impact psychologique ?

Actualité > Recherche > Alimentation > Bien-être
Par Morgan,  publié le 20 juin 2025 à 18h00.
balance poids régime

Image d'illustration. balance poids régimeADN

Les régimes alimentaires, souvent perçus comme une solution pour mieux-être, suscitent aujourd’hui des interrogations. Des études récentes mettent en lumière les possibles conséquences négatives de ces pratiques sur la santé mentale, incitant à repenser leur impact réel.

Tl;dr

  • Les régimes restrictifs aggravent souvent les symptômes dépressifs.
  • Les hommes et les personnes en surpoids sont plus touchés.
  • Mieux vaut privilégier équilibre alimentaire et suivi professionnel.

Des liens inédits entre alimentation restrictive et santé mentale

La question de l’impact des régimes restrictifs sur le bien-être psychique commence à soulever un intérêt croissant. Une étude publiée dans la revue BMJ Nutrition, Prevention and Health vient de mettre en lumière une réalité souvent négligée : près de 30 000 personnes ayant adopté un régime pauvre en calories déclaraient davantage de symptômes dépressifs que celles ne suivant aucun régime ou privilégiant d’autres approches alimentaires. Cette observation, relayée par le Dr Venkat Bhat, psychiatre au St. Michael’s Hospital de Toronto, enrichit une littérature scientifique encore balbutiante autour du lien entre alimentation et santé mentale.

Régimes, genre et surpoids : qui est le plus vulnérable ?

Dans cette vaste enquête menée via la base américaine NHANES, les chercheurs ont examiné les habitudes alimentaires et la santé psychique de plus de 28 000 adultes sur plus d’une décennie. Les profils alimentaires ont été répartis en quatre groupes :

  • régimes hypocaloriques,
  • diminution ciblée de certains nutriments (glucides, lipides…),
  • plans alimentaires spécifiques pour maladies chroniques (diabète, DASH),
  • absence de régime particulier.

Résultat marquant : c’est chez les hommes et les individus en situation de surpoids que l’association entre restriction calorique et score élevé à l’échelle PHQ-9 – mesurant la sévérité de la dépression – ressort le plus nettement. Plus troublant encore, ces liens ne s’observent pas pour les régimes conçus pour des pathologies précises comme le diabète, ni pour les restrictions ponctuelles en nutriments.

Explications possibles : déficits nutritionnels et contexte réel

Pourquoi cette vulnérabilité accrue ? Selon la Dre Marta Mudd, il arrive fréquemment que la réduction calorique s’accompagne d’un appauvrissement en micronutriments essentiels. « C’est notre humeur et nos performances cognitives qui en paient rapidement le prix, bien avant l’apparition d’autres symptômes physiques », commente la Pr Maryam S. Makowski, spécialiste à Stanford University. Par ailleurs, plusieurs experts insistent sur l’écart entre protocoles cliniques stricts – souvent associés à un accompagnement psychologique – et la réalité quotidienne où motivation fluctuante, manque de soutien ou cycles répétés de perte-reprise pondérale pèsent lourdement sur le moral.

Mieux vaut prévenir : conseils pour une approche saine du régime

Rien n’incite ici à bannir tout contrôle alimentaire mais plutôt à repenser ses méthodes. Un point fait consensus parmi les spécialistes : il faut veiller à préserver un apport équilibré et durable, choisir des aliments complets riches en nutriments, surveiller son état mental tout au long du processus et s’entourer si possible d’un accompagnement professionnel adapté. Ainsi que le résume judicieusement la Dre Mudd : « L’essentiel est d’éviter l’isolement dans cette démarche qui engage autant le corps que l’esprit. »

Le Récap
  • Tl;dr
  • Des liens inédits entre alimentation restrictive et santé mentale
  • Régimes, genre et surpoids : qui est le plus vulnérable ?
  • Explications possibles : déficits nutritionnels et contexte réel
  • Mieux vaut prévenir : conseils pour une approche saine du régime
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