Même si l'action de l'État est jugé intéressante, il reste encore beaucoup à faire notamment sur la stratégie européenne et le manque de moyens mis en œuvre.
Un rapport remis au gouvernement et dévoilé ce jour dans “Le Monde” pointe en particulier un manque de moyens pour la recherche afin de faire progresser nos connaissances sur les perturbateurs endocriniens et une mise en marche mieux définie et cadrer afin de limiter la présence de pesticides, solvants, colles Etc.
Un rapport commandé en août 2017 par le gouvernement
#Perturbateursendocriniens: Avec mon collègue @BalasGuillaume nous avons décidé de saisir la @EU_Commission qui dans son projet de règlement sur l'utilisation du #BisphenolA néglige les risques de cette substance et oublie de protéger les femmes enceintes: https://t.co/G1X1uOaM21 pic.twitter.com/wAVoiEphSZ
— Eric Andrieu (@EricAndrieuEU) February 2, 2018
Les perturbateurs endocriniens mettent à mal le fonctionnement hormonal des êtres humains (et vivants). Très présents dans notre environnement, ils suscitent des inquiétudes croissantes pour la santé.
Les perturbateurs endocriniens sont incriminés dans l’explosion des cas de diabète, dans certains cancers, ils favoriseraient l’obésité, seraient pour beaucoup dans la baisse de la qualité du sperme, l’autisme et amèneraient certains troubles du comportement.
Le rapport explique que l’Union européenne n’a pas de stratégie cohérente, alors que son rôle est de réglementer le risque chimique.
Dans un communiqué de presse, deux eurodéputés socialistes : Eric Andrieu et Guillaume Balas écrivent :
“Les propositions de l’exécutif européen oublient de protéger les femmes enceintes, dont l’exposition aux perturbateurs endocriniens impacte directement la santé du fœtus“.
Mais alors, pouvons-nous “éviter” les perturbateurs endocriniens dans notre quotidien ? Selon le docteur Gérald Kierzek, ce n’est pas évident ” La protection n’est pas simple puisque les perturbateurs endocriniens sont partout“, explique le médecin sur Europe.
Récemment, l’UFC-Que Choisir a recensé près de 400 produits avec des ingrédients indésirables (produits de beauté, aliments de grande consommation, produits ménager Ect.).
Afin de “limiter le risque”, il faudrait consommer des aliments bio.
"Gardez vos #caissières, virez vos #pesticides!" Retrouvez notre lettre ouverte demandant aux grandes enseignes européennes #Carrefour, #Leclerc, #Bricorama, etc. de retirer de leurs rayons les produits à base de #Glyphosate et les pesticides tueurs d'🐝 https://t.co/Ts4Hs7Z42g
— Eric Andrieu (@EricAndrieuEU) January 25, 2018