Menu
Actusante.netActusante.net
  • Actualité
    • Cigarette électronique
    • Acné
    • Appareil et Aide Auditifs
    • Montessori
  • Nutrition
    • Alimentation
    • Complément alimentaire
    • ilparaitquecbon.fr
Actualité

L’usage du smartphone, facteur clé dans la dégradation durable de la santé mentale

Actualité > Dépression > Comportement > Anxiété
Par Morgan,  publié le 29 juillet 2025 à 9h00.
Smartphone dans le collége

Image d'illustration. Smartphone collégeADN

L’utilisation régulière du smartphone est de plus en plus liée à une détérioration persistante de la santé mentale. De nombreuses études pointent un risque accru d’anxiété, de dépression et de troubles du sommeil chez les utilisateurs intensifs.

Tl;dr

  • L’usage excessif du smartphone nuit à la santé mentale.
  • Un impact direct sur le sommeil et l’anxiété constaté.
  • Retarder l’accès précoce réduit les risques chez les jeunes.

Dépendance numérique : des conséquences désormais avérées

Chaque matin, le même réflexe : saisir son smartphone. Loin d’être anecdotique, cette habitude s’est imposée dans nos vies, au point de nous faire oublier le prix à payer. Les notifications s’enchaînent, le défilement des réseaux sociaux semble infini – et, sans vraiment s’en rendre compte, des millions de personnes consacrent ainsi plusieurs heures par jour à leur écran. Mais derrière cette apparente banalité, une accumulation de preuves scientifiques alerte : l’usage intensif du téléphone portable bouleverse durablement notre santé mentale et physique.

Des études qui inquiètent : anxiété, stress et sommeil perturbé

Une recherche publiée dans l’International Journal of Environmental Research and Public Health en 2023 par Khan et al. a mis en lumière la gravité du phénomène. Sur un échantillon de 655 adultes âgés de 18 à 59 ans, près d’un quart se retrouvait dans la catégorie des usages « élevés à sévères ». Grâce à une combinaison d’outils reconnus comme la MPPUS, la DASS-21 et l’indice PSQI, les chercheurs ont constaté une corrélation frappante : plus l’utilisation du smartphone est problématique, plus l’état psychologique se détériore – notamment sur les plans de l’anxiété, de la dépression et du stress chronique. Et ce n’est pas tout : ces comportements sont également associés à une nette dégradation de la qualité du sommeil.

Les témoignages recueillis font état de difficultés d’endormissement, de réveils nocturnes fréquents et d’une fatigue persistante. Les scientifiques évoquent ici une relation « dose-dépendante » : chaque minute supplémentaire passée sur l’écran accentue ces troubles.

L’âge précoce d’équipement, un facteur aggravant

Un autre rapport signé par Tara Thiagarajan, fondatrice de Sapien Labs, soulève une inquiétude croissante : offrir un smartphone avant 13 ans pourrait fragiliser durablement la santé mentale à l’âge adulte. Leur analyse, menée auprès de plus de 100 000 jeunes adultes dans quarante pays différents, montre que :

  • L’exposition aux réseaux sociaux (40 %)
  • Le manque de sommeil (12 %)
  • Les relations familiales dysfonctionnelles (13 %)
  • Le cyberharcèlement (10 %)

constituent les principaux facteurs explicatifs. Ces tendances se vérifient quelle que soit la langue ou la région.

Miser sur la prévention plutôt que sur l’interdiction totale

Plutôt que bannir purement et simplement le portable – tâche quasi impossible aujourd’hui –, il vaut mieux accompagner les enfants vers un usage responsable. Encourager des temps sans écran, développer l’éducation aux médias dès le plus jeune âge et retarder autant que possible le premier équipement : voilà quelques leviers concrets pour limiter les risques. Il ne s’agit pas de diaboliser cet outil devenu incontournable, mais bien d’en maîtriser les usages afin de préserver notre équilibre psychique. Car si rien n’est aussi précieux que notre santé mentale… il est encore temps d’agir avec lucidité.

Le Récap
  • Tl;dr
  • Dépendance numérique : des conséquences désormais avérées
  • Des études qui inquiètent : anxiété, stress et sommeil perturbé
  • L’âge précoce d’équipement, un facteur aggravant
  • Miser sur la prévention plutôt que sur l’interdiction totale
En savoir plus
  • Des greffes fécales démontrent leur efficacité contre la dépression
  • Antidépresseurs : une étude classe les médicaments selon leurs effets secondaires
  • Quand la carence en vitamine B12 se cache derrière des symptômes de dépression et de vieillissement
Vous aimez nos contenus ?
Recevez chaque jour nos dernières publications gratuitement et directement dans votre boite mail
Recevoir la newsletter
  • Mentions Légales
  • Archives
  • Gestion des données personnelles
  • Cancer
  • Alimentation
  • Médicament
© 2025 - Tous droits réservés sur les contenus du site Actusante.net